La glasnost entre deux chaises: De la politique de la presse à la politique étrangère

Robert M. Cutler

Texte intégral d'une conférence invitée au Colloque international sur le renouveau politique en Union soviétique, Québec, 22-23 septembre 1988.

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La glasnost entre deux chaises: De la politique de la presse à la politique étrangère

On a beaucoup discuté, lors du colloque, de la "glasnost", de la "perestroïka", et de la démocratisation. Bien que ce soient les trois devises du programme de réformes gorbatchéviennes, leur signification n'a pas toujours été nettement précisée. Pourtant, leur importance nous impose une telle clarification, qui devient non seulement souhaitable mais également nécessaire. En effet, les axes principaux des débats politiques actuels en U.R.S.S. se révèlent à travers l'analyse des relations réciproques entre ces trois mots-clés. C'est à cette analyse que se consacrera la présente intervention.

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Le terme glasnost' a été utilisé avant Gorbatchev. Il était courant dans la journalistique, ce que les Soviétiques désignent comme la science de la propagande qui concerne le rôle poliitique et social de la presse. Mais la glasnost' a toujours eu un sens spécifique juridique, qui veut dire "acte", comme on dit du pouvoir que "l'on vous donne acte de..." ceci ou cela. Déjà apparaît le double sens de la "glasnost", qui signifie à la fois la publicité et la transparence. La racine du mot tient du mot golos (la voix) et du suffixe -nost' (qui signifie une qualité). Ainsi la glasnost signiifie littéralement la qualité d'avoir une voix, une évocation, ou bien la présence des voix (au lieu du silence).

Lors de l'interrègne d'Andropov, la presse soviétique montrait une tendance à réveler les activités des fonctionnaires corrompus. Cette tendance s'accrût pendant les six premiers mois du pouvoir de Gorbatchev, de mars à novembre 1985, et le terme "glasnost" y fut appliqué pour la première fois. Le relâchement du contrôle sur la presse soviétique s'est accrû davantage dans la période qui précéda le sommet de Genève (novembre 1985). Ce relâchement du contrôle se continua jusqu'au Vingt-septième Congrès du Parti communiste de l'Union Soviétique (PCUS), qui se tint en février-mars 1986. à cette époque il y avait une opposition explicite à la glasnost. Pendant la période entre le sommet de Genève et le Congrès du PCUS, la presse soviétique évoqua pour la première fois certains problèmes sociaux dans le pays, par exemple la situation difficile des anciens combattants revenus de l'Afghanistan. Mais le contrôle sur la presse soviétique était d'habitude relâché lors de périodes antérieures aux autres Congrès du PCUS.

Ce n'est qu'après le Vingt-septième Congrès, que le journalisme déchaîné concernant les problèmes sociaux et la discussion inoffusquée de ceux-ci connurent un grand essor dans la presse soviétique, où furent avouées la mauvaise qualité du système de santé publique et la narcomanie en U.R.S.S. Certains auteurs se permettaient même de critiquer le contrôle excessif exercé sur les publications.

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La perestroïka, comme on le sait, équivaut à la restructuration, traduction juste et exacte. En été 1985 Gorbatchev commença à parler de "la perestroïka de la psychologie et de la pensée", mais le terme n'était pas très répandu à cette époque, et l'on n'exaggère pas en constatant que personne ne comprenait ce dont il parlait. Le terme est devenu beaucoup plus courant après le Vingt-septième Congrès où il remplaça le mot "accélération" comme descripteur principal du nouveau programme de réformes. Ces réformes, surtout économiques, étaient comprises dans la devise "la restructuration du développement socio-économique du pays". Cela impliquait le développement dit "intensif" de l'économie nationale, stratégie qui visait la hausse de la productivité du travail grâce, entre autres, à l'importation de techniques avancées occidentales.

La logique dicta que la politique étrangère soviétique, y compris sa dimension économique, se modifie afin de promouvoir et de faciliter cette importation. Surtout fallait-il restructurer, rénover et même libérer du contrôle centralisé les entreprises qui font partie des secteurs-clés de l'économie nationale. C'est ce qui suiva dans les prochains délais, bien que les règles qui encadrent cette décentralisation limitée restent toujours à "perfectionner" et à être équilibrées avec le comportement et la pratique des firmes occidentales. En choisissant cette voie, les Soviétiques ont choisi également d'intensifier leur dépendance à l'égard des autres pays membres du Conseil de l'aide économique mutuelle (CAEM). Cela concerne surtout les machines industrielles en provenance de la Tchécoslovaquie et de la République démocratique allemande, dont l'acquisition permettrait de moderniser les vieilles usines et fabriques soviétiques. Celles-ci pourraient par la suite produire d'autres biens industriels plus avancés, sans mentionner les biens de consommation.

Comme le terme "glasnost" commença a s'appliquer ultérieurement, et peut-être trop fréquemment, à la situation plus généralisée de l'essor des forces et des mouvements sociaux, l'usage du terme "perestroïka" s'est parfois généralisé aussi, perdant ainsi sa valeur analytique. C'est pourquoi j'insiste d'une part sur la "glasnost" comme politique d'information, y compris et surtout celle de la presse, et d'autre part sur la "perestroïka" pour désigner le programme de restructuration économique. Il faut néanmoins admettre que, dans le champ lexique du discours soviétique, la "perestroïka" connote quatre sens, qu'il vaut la peine, par ailleurs, de distinguer. Jusqu'ici nous avons déjà abordé deux d'entre eux : la perestroïka de l'économie nationale et la perestroïka dans la politique étrangère (sur laquelle nous reviendrons plus tard). Les deux autres connotations de la perestroïka, liées l'une à l'autre, sont la perestroïka psychologique, parfois dite la perestroïka "humanitaire", afin de souligner le besoin de transformer l'esprit des peuples soviétiques quant au travail; et la perestroïka politique, qui réfère non seulement à la restructuration des institutions du système politique, mais aussi et surtout à la restructuration de l'esprit des peuples soviétiques quant au politique lui-même. Ce dernier élément du champ lexique de la "perestroïka" équivaut à la "démocratisation", troisième devise du programme de réformes.

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La signification de cette devise est la moins ambiguë des trois mots-clés. Gorbatchev semble avoir commencé a parler régulièrement de la démocratisation en automne 1986, bien que tout le monde moscovite ait parlé, depuis son arrivée au pouvoir, de la volonté de motiver "la démocratie socialiste dans le parti". Même Tchernenko, selon ses déclarations même avant de devenir secrétaire-général, aurait voulu mettre plus d'accent sur l'octroi, ou bien la réalisation des droits déjà octroyés, au public soviétique. Ainsi Gorbatchev a pu faire un peu la synthèse entre Andropov, qui restait néanmoins beaucoup plus autoritaire que Gorbatchev ne l'est, et Tchernenko, qui par contre montrait moins d'autorité que Gorbatchev aujourd'hui.

Le terme "démocratisation" est devenu plus répandu à partir de la séance plénière du Comité central du PCUS en janvier 1987. Il conserve l'idée de la restructuration psychologique, parce que la psychologie demeure à la base de la motivation à la participation politique. Du point de vue de la politique, la démocratisation veut dire avant tout élargir le champ du politique. Aux yeux des bureaucrates, cela comprend une ouverture à la critique et à l'opinion. Les Soviétiques ont maintes fois restructuré des institutions administratives et économiques, sans jamais avoir pu changer la manière dans laquelle les fonctionnaires y travaillent. C'est là une raison fondamentale du manque de succès des réformes antérieurement entreprises.

La démocratisation comprend les réformes juridiques, dont M. Lesage a parlé hier. Et, ce qui plus est, elle comprend aussi la redistribution des pouvoirs au niveau municipal afin de céder aux organes exécutifs de ce niveau les fonctions administratives habituellement exercées par les organes du parti. En tant que restructuration psychologique, la démocratisation a aussi un aspect économique. Il s'agit de la motivation de faire du bon travail, d'être productif et non oisif. C'est une restructuration qui est plus difficile dans un pays où la sécurité de l'emploi est en principe garantie et où travailler est qualifié officiellement de devoir social.

Comment donner aux ouvriers un sentiment positif qui leur permettraient de travailler plus efficacement? Qu'ils puissent élire leurs dirigeants dans l'usine. Que les candidats au poste de directeur aient des plates-formes électorales visant la gestion des fonds que l'entreprise dépense, ce qui n'est pas négligeable lorsque l'entreprise gère déjà l'attribution des logements aux ouvriers et serait en mesure de choisir entre, par exemple, l'investissement dans les biens industriels et la construction des crèches. Gorbatchev espère ainsi que le pluralisme des candidatures également pour les postes municipaux, puisse habituer la société soviétique au sentiment d'avoir reçu les pleins pouvoirs en matière de participation politique. Il cherche à enraciner, dans la conscience populaire, ce que les politologues spécialistes des pays occidentaux s'habituent à appeler l'"efficacité politique".

Il y a une autre signification au mouvement en faveur de candidatures multiples aux diverses élections. Cela pourrait faire de la bonne propagande pour le programme de réformes à l'intérieur du pays. Voilà que Gorbatchev cherche à agiter un public longtemps habitué à regarder les dirigeants, leurs campagnes et devises politiques comme un spectacle. Gorbatchev cherche à agiter ainsi le public parce qu'il continue à se heurter à une opposition clandestine même au sein du parti. Ne parlons pas de personnalités, mais considérons que les membres du Bureau politique servent de symboles pour identifier les diverses tendances dans le parti. Demandons-nous alors si Ligatchev, conservateur, favoriserait des élections auxquelles des candidatures "spontanées" (pour ainsi dire) pourraient se présenter. En toute probabilité, non, sauf que le parti continue d'une façon ou d'une autre à exercer le contrôle sur la présélection des candidats éventuels. Mais Ligatchev reconnaît la nécessité de la perestroïka dans le sens économique, pour mieux faire marcher l'économie nationale. Il favorise la politique de Gorbatchev dans la mesure où elle peut aider à la restructuration économique, mais il hésite devant la transformation de la glasost en démocratisation trop approfondie.

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Résumons la glasnost, la perestroïka et la démocratisation, avant de passer à la politique étrangère. La glasnost est avant tout une politique intérieure d'information qui vise les intellectuels, aussi bien techniques que culturels, afin de les convaincre d'appuyer et de participer au programme de réformes économiques. La perestroïka est un programme, ou encore plutôt une tentative, de restructuration économique qui cherche à améliorer la productivité de l'économie nationale en y introduisant des techniques avancées. Pour y arriver, on cherche à créer des secteurs économiques orientés vers l'étranger qui seraient plus interdépendants à l'égard du marché mondial, et forcément plus concurrentiels. Le moyen est d'approfondir, non d'allèger mais d'approfondir, la planification centrale de la politique économique, tout en cherchant à en décentraliser la gestion. La démocratisation est un moyen d'éliminer les survivants de l'ancien régime brejnévien, de faire croître la responsibilité des membres de l'appareil du parti face à l'opinion, de faire de la propagande des réformes plus généralement, et de transformer les règles du jeu politique en U.R.S.S. afin d'instaurer les réformes les plus radicales que possible. Tout le monde au Kremlin, ou presque, semble être d'accord sur la nécessité d'une glasnost limitée pour promouvoir la perestroïka. Les divergences commencent lors de l'extension d'une glasost plus large et plus répandue, qui soulève, aux yeux de certains, le fantôme d'une démocratisation trop profonde.

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La soi-disant perestroïka en matière de politique internationale s'appelle la "nouvelle pensée politique". Il n'y a rien de nouveau là-dedans. Cette pensée est apparue dans les revues spécialiées à Moscou même à la fin de l'ère Brejnev. Ce qu'il y a de nouveau, c'est la promotion de ses partisans, d'une nouvelle élite, aux postes qui leur permettent de passer de la théorie à l'action. Cette pensée comprend des éléments nouveaux très importants. On peut en définir cinq. Premièreent, l'interdépendance globale est considerée comme un fait accompli. Deuxièmement, cette interdéendance rend nécessaire la coopération internationale. Troisièmement, la sécurité devient interdéenante parce que la guerre nucléaire serait une catastrophe pour tous. Quatrièmement, puisque la sécurité ne peut plus être garantie unilatéralement par les moyens militaires, il faut la chercher par la voie des négociations politiques. Et cinquièmement, cette sécurité doit être mutuelle et égale.

Sans parler de tout ce dont il serait possible de parler en matière de la politique étrangère sovitique actuelle, je voudrais résumer ses relations aux trois concepts déjà discutés sur le plan de la politique intérieure, en commençant par le dernier et remontant au premier. On voit difficilement de liens directs entre la démocratisation et la politique étrangère en U.R.S.S. On pourrait même penser que les dirigeants soviétiques hésiteraient beaucoup devant une démocratisation trop complète de la politique extérieure : compte tenu, par exemple, des revendications en Arménie et même en Azerbaïdjan, dont une partie reste toujours au nord-ouest de l'Iran; des désertions des soldats uzbèques envoyés en Afghanistan il y a dix ans; et, enfin, de l'apparition du chauvinisime russe sous les formes pathologiques dites "nationalistes" telle que la société "Mémoire" (Pamiat').

La relation entre la perestroïka et la politique étrangère soviétique est beacoup plus claire. Gorbatchev a certes réussi à restructurer le Ministère aux affaires étrangères depuis son arrivée au pouvoir. Il a remplacé le ministre aussi bien que deux vice-ministres et il a créé quatre nouveaux vice-ministres. Le nouveau ministre Chevardnadze a réorganisé toute la structure du ministère, et il a ranimé son Collegium comme forum de discussion et prise de décision collective. Quant à l'orientaion du ministère sous Chevardnadze, je vous cite sa déclaration à Moscou en juin 1987, lors d'une réunion dans le Ministère lui-même : "La fonction la plus importante de notre politique étrangère est de créer les conditions optimales pour le développement socio-économique de notre pays." Il n'y a pas beaucoup à ajouter à ces paroles. Soulignons en effet leur justesse, en observant que les entrerises et les secteurs économiques libérés du contrôle du Ministère du commerce extérieur, lors des premières réformes instaurées et visant la décentralisation de la gestion économique, étaient les entreprises et les secteurs-clés desquels dépend la renaissance éventuelle de l'industrie soviétique.

Quels seraient, enfin, les liens entre la glasnost et la politique étrangère soviétique? La glasnost est d'abord un outil de cette politique. Il ne s'agit pas d'une tromperie; elle est un développement progressiste et, d'une façon, même nécessaire. C'est authentique. Mais je m'associe aux paroles du Secrétaire-général Gorbatchev (septembre 1986), que "nous vivons dans une ère où la politique étrangère a cessé depuis longtemps, d'être la sphère d'action des seuls diplomates." La glasnost comprend un aspect indéniable de diplomatie publique.

L'Occident avait estimé que l'affaire Tchernobyl, en avril 1986, témoigna de la faiblesse de la glasnost comme politique libéralisée de l'information. Mais des incidents et des calamités d'origine naturelle ont été désormais signalés beaucoup plus vite et librement. L'Union Soviétique semble avoir entendu et répondu aux critiques à cet égard. C'était tout d'abord la personnalité de Gorbatchev, et celle de sa femme, qui a attiré l'attention de l'opinion internationale, même lors de leurs visites au Canada et en Grande-Bretagne, avant l'élévation de Gorbatchev au pouvoir suprême. Avant la première mention du mot "glasnost", on reconnaissait que cette publicité visait la bonne propagande, les "public relations". (C'est notre ère. Le Président Reagan a joué au même jeu.)

La "nouvelle pensée politique", elle-même, n'a motivé des changements importants dans la politique étrangère soviétique qu'à l'égard de la civilisation atlantique, c'est-à-dire l'Europe occidentale et l'Amérique du Nord. Bien sûr, trois ans et démi ce n'est pas beaucoup. Il faut à la nouvelle élite soviétique changer d'abord les attitudes et les instincts, et ensuite les perspectives qui les expriment dans la doctrine. C'est là le seul moyen pour transformer le comportement soviétique en matière de la politique étrangère.

Quant aux pays non-occidentaux, l'Union Soviétique a plutôt mené jusqu'ici une politique "tous azimuts" qui ne diffère pas beaucoup de celle de Khrouchtchev que dans deux aspects. Premièrement, l'équipe au Ministère des affaires étrangères, y compris les consultants au Comité central et dans l'Académie des sciences, est beaucoup moins isolée, beacuoup plus expérimentée, beaucoup plus réfléchie, qu'il y a trente ans. Deuxièmement, les capacités soviétiques se sont beacoup accrues depuis là, de sorte que lesdites tentatives et propositions sont prises plus au sérieux par les intéressés. Néanmoins, je souligne, aucun changement réel n'est intervenu jusqu'ici ni à l'égard des pays de l'Est, ni à l'égard du Tiers Monde. Je n'exclus pas de changements, mais il faut du temps pour qu'ils soient mis en oeuvre.


En guise de conclusion, je constate que Gorbatchev cherche à définir une nouvelle ligne dite "la nouvelle pensée politique", en partie afin de pouvoir mieux déceler, à l'intérieur du pays, ceux qui sont pour lui et ceux qui sont contre. Il lui importe de mieux clarifier la nouvelle pensée politique, ce qui l'aidera à créer une coalition politique plus unifiée. La nouvelle pensée politique est elle-même un instrument de la politique étrangère dans les conditions de la glasnost, dont la diplomatie publique fait partie de l'aspect extérieur. A l'aide de la glasnost sur le plan intérieur, aussi bien qu'à l'aide de la nouvelle pensée politique sur le plan extérieur, Gorbatchev cherche à révéler sinon à créer de nouvelles contradictions, qu'il transformerait en nouvelles structures, afin de leur donner de la force et ainsi leur permettre d'animer la vie aussi bien nationale qu'internationale.


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DR. ROBERT M. CUTLER est formé au MIT et à l'Université de Michigan, de laquelle dernière il a reçu le Ph.D. en Science politique. Il est spécialiste et consultant en affaires internationales de l'Europe et du continent eurasiatique depuis vingt ans. Il a été chercheur invité et professeur dans d'universités de qualité mondiale aux États-Unis, au Canada, en France, en Suisse, et en Russie, aussi bien qu'auteur d'articles dans de revues scolaires et politiques, et dans les mass-médias, en trois langues.Renvoi
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Texte: Copyright © Robert-Marc Cutler
Réproduit en accord avec le statut américain "fair-use", entendu aux fins uniquement individuelles
Cette compilation informatisée: Copyright © Robert M. Cutler
Adresse du document (URL): http://www.robertcutler.org/pt88rpl.htm
Première publication informatisée: 6 novembre 1995
Dernière modification du contenu: 6 novembre 1995
Déménagé ici: 19 janvier 1999
Dernière modification du format: 28 mars 1999